Où
en est la langue française?
Chargé
par le BELC d'aider les stagiaires à mieux apprendre
et comprendre la langue de Molière afin de mieux l'enseigner,
M. J. ROUSSEAU - dont la connaissance du verlan et
autres détours de la langue n'est plus un secret pour
personne - a réussi à donner vie à un
jargon longtemps banni, choquant du reste mais sans toujours
être malséant car il traduit la réalité
du français d'aujourd'hui.
j
Oui, c'est vrai on ne peut pas zoner
ni à Caen ni au campus. On bosse
peinard même si certains stagiaires peuvent
parfois être véner
à cause d'un néologisme, d'un emprunt ou d'une
tournure qui n'est signalée nulle part dans les grammaires
françaises ou dans les dictionnairess.
Quant
à l'orthographe et à la syntaxe, alors là
ça change vachement.
On peut parler de mise à mort de certains accords
et emplois qui, même s'ils ont fait leurs preuves
à travers les âges, n'ont pu résister,
encore une fois, à cette vague de changement. Ils seront
obligés de partir dare dare
des dicos et autres inventions de lexicographes et grammairiens
|
|
Descriptif
de ce module sur le site du CIEP
Animé par Jean Rousseau
Site:
Thierry
Jonquet, vers un polar social
?
Les
profs présents ont suivi avec intérêt
cet expo mais le doute
et la confusion s'étaient bel et bien installés
chez certains qui regrettent la disparition ipso facto
de divers emplois et ne savent donc plus où donner
de la tête, surtout en face de leurs apprenants. Faut-il
apprendre la langue de Voltaire ou suivre l'air du temps qui,
du reste, ne peut être qu'éphémère
? Voilà le débat lancé (ou relancé).
La lecture du roman "La vie de
ma reum" (je veux dire de ma mère) de Thierry
Jonquet, qui a certes juré de ne dire rien que
la vérité, n'en demeure pas moins difficile
d'accès pour certains stagiaires qui n'y comprennent
que dale. D'où le fait que Jean Rousseau,
profession oblige, s'est donné à fond pour montrer
le bien fondé de la chose et en expliquer toutes les
énigmes langagières.
Alors
là c'est pas toujours facile. Faut voir, circuler à
Caen pour lire les écriteaux, les enseignes, la pub
etc. et se rendre à l'évidence et peut-être
piger comment ça
marche. Mais les pauvres zouaves,
nos ados d'élèves et les moins jeunes, ils auront
du pain sur la planche.
Abdelmajid
Zarria
|